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Rokurokubi : Yokai à long cou

Rokurokubi est l’un des yokai les plus fantastiques de la légende japonaise. Ce n’est que la nuit que sa véritable personnalité apparaît. Voici la femme au long cou !

À première vue, Rokurokubi ne semble pas être un démon. Du moins pas pendant la journée, quand le démon prend l’apparence d’une dame. La bête maudite, cependant, se promène la nuit avec un cou d’un mètre de long.

1. Les Rokurokubi sont apparentés aux Nukekubi

Pendant la nuit, les Rokurokubi ont un long cou qui est fermement attaché au corps. Ils sont apparentés aux Nukekubi, dont la tête flotte sans être attachée au corps. Ils ont également l’apparence de femmes ordinaires. Rokurokubi se traduit approximativement par « cou qui tourne et se retourne ».

Comme les Yokai ne se distinguent pas des femmes ordinaires pendant la journée, il n’est pas surprenant qu’elles choisissent de vivre dans des immeubles d’habitation en ville. Elles ont fréquemment une apparence gracieuse : de jeunes femmes ravissantes habillées de façon fantaisiste, à qui la méchanceté est invisible. Elles sont cependant particulièrement fréquentes dans les quartiers chauds.

Ce n’est que la nuit qu’elles révèlent ce qui les distingue des autres dames. Leur cou s’étend alors à des mètres dans les airs.

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2. Les malédictions sont souvent les catalyseurs du changement

Rokurokubi est un terme utilisé pour décrire une femme qui est devenue une Rokurokubi pour l’une des deux raisons suivantes. Soit elles sont maudites, soit une conduite méchante scelle leur destin. On dit que les jeunes femmes qui trompent leur mari se transforment en démons. D’autres histoires mettent en scène des filles et des jeunes mariées maudites. Dans ces situations, les pères et les maris étaient tenus responsables de leurs actes.

D’autre part, de nombreuses prostituées et femmes affamées d’hommes sont devenues des rokurokubi en raison de leur luxure. Elles utilisent leur long cou pour rechercher des hommes. Ces Yokai sont également classés comme rusés, car ils aiment effrayer les passants sans méfiance avec leurs regards. Quand il s’agit de leur plat préféré, les choses deviennent un peu étranges. Ils aiment utiliser leur langue pour aspirer l’huile des lampes.

Au Japon, il existe de nombreux mythes et histoires concernant ce personnage. L’un d’eux raconte qu’un riche samouraï a engagé un Rokurokubi comme serviteur sans s’en rendre compte. Il était préoccupé par ses réserves de pétrole, qui s’épuisaient rapidement. Une nuit, il vit un serviteur qu’il soupçonnait d’avoir volé. Sa gorge bougeait, mesurait des mètres de long, et sa langue se gavait de pétrole pendant son sommeil.

Le serviteur a été renvoyé le lendemain par le samouraï. Ce n’est cependant pas la moitié tragique du récit. La jeune femme n’a pas pu trouver d’emploi par la suite, et elle a ignoré qu’elle était une Rokurokubi jusqu’à la fin de sa vie.

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3. Rokurokubi demande des comptes à un ecclésiastique

Selon une autre histoire, un moine avait une romance secrète avec une fille nommée Oyotsu. Cette dernière est tombée malade alors qu’ils étaient en voyage ensemble. Comme il n’avait pas les moyens de soigner la jeune fille, l’ecclésiastique l’a tuée. Il a eu une relation sexuelle avec une femme la nuit suivante. Son cou a énormément gonflé après qu’ils se soient embrassés, et son visage s’est transformé en celui d’Oyotsu. Il a été accusé de meurtre par elle.

Le prêtre a démontré qu’il avait été purifié. Le moine confessa son acte terrible le lendemain matin, pria pour la rédemption d’Oyotsu et lui érigea une tombe.

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